Premier jour : Depuis le refuge Cézanne, au pré de Madame Carle, passer sur le sentier à droite du refuge, direction le Glacier Blanc. Traverser le torrent de la Momie. Franchir ensuite le pont sur le torrent du glacier Noir. A l'intersection, prendre vers la gauche en direction du glacier Noir. Poursuivre le sentier qui grimpe très doucement, tout droit vers la Barre des écrins. Fin de cette étape aux Balmes de François Blanc, à la fin de la moraine, zone de bivouac pour cette course.

Deuxième jour : A partir des Balmes de François Blanc, traverser la partie basse du glacier Noir en prenant une direction globalement plein sud pour rejoindre le point côté 2540. Cette partie se fait au milieu d'un décor lunaire fait de cailloux et de rochers recouvrant le glacier. Franchir la barre entre la partie basse et la partie haute du glacier, grâce à un névé facilitant l'accès au niveau supérieur du glacier.
Remonter le glacier en réalisant une grande boucle en direction du col de la Temple. En haut du glacier, bifurquer vers le col en prenant une direction nord-ouest. A partir de ce point, quitter le glacier pour débuter l'escalade. Le parcours n'est pas évident à trouver, aucune trace, aucun cairn, il faut trouver sa voie dans le dédale de rocher et de paroi.

Au retour, dé-escalader vers le glacier en recherchant l'itinéraire le plus approprié. Atteindre le glacier Noir à peu près au même endroit qu'à la montée. Descendre le glacier Noir jusqu'à la barre de rupture entre les deux niveaux. Grace au névé, franchir cette barre et rejoindre enfin le bivouac, point de départ de cette randonnée.

Retour au Pré de Madame Carle par l'itinéraire de montée.

Cette randonnée en haute montagne se fait en deux jours et avec un bivouac à la belle étoile.

Les données quantitatives relatives à cette course sont données au départ du bivouac et non pas du Pré de Madame Carle.

Le bivouac se fait sous un des énormes rochers, légèrement en pente, qui offre ainsi un abri sommaire, un peu abrité de la pluie et presque confortable.
Une partie de notre matériel, inutile lors de la course, reste sur le lieu de bivouac pendant notre ascension.